zZz

Pas facile de se mettre en mode de vie argentin.
Mais il reste un peu du Québec dans notre nouveau mode de vie.

Déjeuner entre 8h et 10h, mais ça on a pas le choix à cause de l'auberge mais c'est correct. Mais tu fais quoi après quand tout ouvre entre midi et 14h (quelque exception à 11h)

On brette

Parce que les argentins vivent pas mal décalé de 3-4h de nous peu importe l'âge.

Déjeuner la matin: OK
Diner: entre 14h et 16h, c'est selon le temps que tu as
Collation: 18h
Souper entre 22h et 00h00

Donc après avoir suivi ce rythme là, on se fatigue et peu au début disont.
Encore plus quand on décide d'aller voir un spectacle à 23h30 à La Scala de San Telmo.

Au programme: Sexteto Respiro.

On a eu de la misère à trouver c'était ou dans la bâtisse et après avoir trouvé, c'est deux violons, un bandonéon et une percussion qui joue Smooth Criminal... Cool mais c'est pas ça qu'on était venu voir!

Après quatre tounes c'est fini...

Ah bin

Finalement le Sexteto joue dans le minuscule bar à coté. Il était annoncé à 23h30.

00h00: ils finissent de s'installer de mettre leur micros pour enregistrer, faire leur test de son et le concert commence à 00h15 environ...

Le concert à fini vers 1h15

On était pas mal tous trop fatigué. Et pour le concert...

Donc, un concert à 00h15 c'est pas génial!

Gaël

Du vrai de vrai...

Et voilà, nous venons de vivre le vrai tango de Buenos Aires. Dans un petit café, la Biblioteca Café, Jaqueline Sigault, chanteuse, chantait accompagnée de Victor Simón, pianiste. Une chanteuse à la voix chaude comme on n'en entend pas souvent avec le merveilleux Victor Simon, pianiste de tango hors pair. Un homme dont je ne connais le nom a aussi chanté deux chansons avec Victor. Il chantait vraiment très bien lui aussi. L'ambiance intime du café et la proximité des gens avec les musiciens nous a fait goûter la vraie saveur du tango argentin.

Marie-Aude

Végétariens s'abstenir

Hier, lundi, fût notre journée de découvertes gastronomiques. Tout d'abord, on a fait une dégustation des fâmeux empanadas. C'est des petits chaussons remplis de différentes garnitures. Celui à la viande et celui au poulet étaient très bons mais les autres étaient un peu douteux. Encore une quantité phénoménale de fromage et un particulièrement pas bon dont nous n'avons pas été capable d'identifier la saveur...

Les soir même, nous avons rendu visite à notre bien-aimé prof de tango Victor Simon! Nous étions tous heureux de nous revoir depuis le camp de Métabetchouan. Il nous a emmené manger un véritable steak argentin dans un restaurant. À tous les amateurs de viande grillée, un détour en Argentine s'impose!!! Sérieux on y retourne demain. Énorme coup de cœur pour tout le monde.

Marie-Aude

Le monde est p'tit

On s'en rend compte en voyageant.

"Gaël: Joël, le but du voyage c'est de rencontrer quelqu'un qui vient du Saguenay et en plus qui connait quelqu'un qu'on connait.

Joël: t'es malade! Ca arrivera jamais!

Gaël: j't'le dis, le monde est ben trop p'tit!

Joël: t'es malade!"

Dimanche midi

"Joël: check, c'est écrit Chicoutimi sur le sac du gars"

Bang!

C'est faite! Les parents à Tristan Lemieux et une dizaine de personnes de Chicoutimi.

On avait su par Céline Boisvert que les parents à Tristan allaient être là. Eux aussi savaient qu'on était à Buenos Aires et sont au courant de toute notre projet de festival.

On est connu jusqu'à Buenos Aires!

Un peu plus de 48 heures pour rencontrer une dizaine de personnes du Saguenay dont deux qui nous connaisse.

J'te l'avais dis Joël, le monde est p'tit!



Gaël






- Publié de mon iPhone avec BlogPress.

Location:Carlos Calvo,Buenos Aires,Argentine

Jour 2 à La Boca

Samedi, 2e journée à Buenos Aires. Après une bonne nuit de 10 heures, nous sommes frais et dispos pour notre journée. Nous partons en suivant une route de visite proposée par notre guide de voyage. Un trajet dans le quartier San Telmo qui nous fais passer devant la plus petite maison de la ville, 2,5m de large! Nous nous arrêtons dans chaque magasin d'antiquités, de souvenir et prenons en note quelques objets intéressants qu'il faudra retourner acheter.

Quand on dit que le tango se danse dans les rues à Buenos Aires: c'est vrai! Ce midi on a mangé dans un resto qui était installé sur une place de marchés. Un couple de danseurs dansaient devant nous. Après une dizaine de minutes, ils ont passé le chapeau et alors un autre couple s'est mis à danser dans notre dos!

Après le diner, on décide de se rendre dans le quartier de La Boca, quartier pauvre de Buenos Aires où les touristes se rendent en masse pour admirer les murs colorés du Caminito, le petit chemin, où l'on retrouve des spectacle de tango à chaque terrasse.

Avant d'arriver aux maisons colorées, on passe par le quartier. On croise des dizaines de chiens errants, qui comblent leurs besoins, peut importe lequel, à la vue de nous tous. Donc quand on marche sur les trottoir, la première choses à surveiller c'est les tas de crotte. Une chance que Joël est là pour nous protéger contre eux!
La deuxième chose "dangeureuse" à Buenos Aires c'est les voitures. Ici, il n'y a pas de panneaux d'arrêt ou à peu près pas... Le principe quand t'arrive à une intersection c'est (et ça c'est une conclusion à laquelle on est arrivé hier soir seulement après deux jours à analyser la circulation): t'arrive à 30km/h, tu klaxonne pour dire aux piétons "Passe pas c'est moi le plus gros", et finalement tu rallentis un peu au coin de la rue et le premier arrivé est celui qui passe.

Conseil d'ami, ne vous avisez surtout pas à marcher dans la rue à côté du trottoir, parce qu'une moto cinglée risque de vous klaxonner pendant un bon 15 secondes avant de passer à 10 cm de votre bras alors qu'il avait toute la rue au complet pour passer...

Deuxième conseil d'ami, quand vous traversez une rue et que le feu devient jaune alors que vous êtes encore dans la rue, courrez de toutes vos forces car deux voitures pourraient vous faire l'honneur de passer de chaque côté de vous, vous faisant voler les cheveux sur la tête.

"Ils sont fous ces argentins!", vous direz-vous. Semble-t'il que dès qu'ils sont en déplacement, c'est à qui ira le plus vite. Mais quand ils s'arrêtent, le monde semble rouler au ralenti!

Ce soir, nous sommes allés voir un concert de tango, avec un orchestre de 2 bandoneons, 2 violons, contrebasse et piano!!! Ça sonnait comme un disque, c'était génial. Dommage que nous soyons arrivés en retard, nous avons vu juste la dernière heure. Mais on a été chanceux de pouvoir entrer quand même, la salle était pleine et la caissière nous a vendu nos billets en nous envoyant en haut, endroit qui était supposément réservé pour les amis des musiciens... En tout cas on a très bien vu le spectacle. Et après il fallait courir après la caissière qui nous devait chacun 20 pesos...

Il est minuit quand on revient à l'auberge. Une autre bonne nuit nous attend.

Marie-Aude

Buenos Aires, nous voilà!

Nous voici rendus dans la ville du tango, dans le pays du tango: Buenos Aires, Argentina. Bien sur le voyage d'aller ne fut pas sans embuches... Après le voyage de 5 heures jusqu'à Montréal qui, lui, s'est très bien déroulé, nous arrivons à l'aéroport Pierre-Elliot Trudeau où nous sommes conduit dans une navette par un gentil bonhomme italo-québécois qui raconte des bonnes blagues telles que (rappelons-nous maintenant un bon moment) "Attendez un instant Madame, je suis à vous comme l'huile est à la sardine." dit-t-il sur un ton enjoué! Hihihi

Ensuite nous devons passer aux douanes américaines. Le stress s'empare de moi et comme de fait je tombe sur un autre bonhomme. Mais cette fois, c'en est un vieux frustré qui parle en anglais en mâchouillant ses mots dans sa moustache... Impatient et découragé que je ne comprenne rien à son charabia, il m'envoie d'un ton assez bête merci, voir un autre gars. L'autre me pose alors les questions habituelles mais avec des vrais mots et des vraies syllabes. En plus il a fouillé tous mes bagages en me demandant pourquoi j'avais si peu de linge pour 10 jours... Au pire, c'est pas de tes affaires... J'ai fini par me libérer d'eux, non pas sans frustrations mais avec soulagement...

Arrivés à l'aéroport de Dallas, on a été changés de vol. On avait un peu peur de perdre nos valises mais tout s'est bien passé. Pour se rendre à notre terminal, on prend un petit train très sympatique qui nous rappelle un beau manège de la Ronde... Ben peut-être juste Beauce Carnaval mais bon... :)

Le vol jusqu'à Buenos Aires fut....... long. Il faisait froid et n'y avait pas vraiment des bons films mais la bouffe était bonne!

Arrivés à destination, on a une mauvaise surprise, ça coûte 70$ entrer au pays! Ça fesse sur le budget! Une chance, le vin est moins cher que le jus! :)

On est allés dans un genre de marché avec plein de bouchers qui frappaient à coup de hache (j'exagère à peine) sur des énormes morceaux de viande.

On est allés diner dans un petit resto qui sert de la bouffe avec BEAUCOUP trop de fromage! Et maintenant on est dans l'auberge de jeunesse, un lieu très accueuillant avec des lits un peu chambranlants et des douillettes de léopard... :P On se décrasse et on se repose un peu avant de partir pour l'aventure!!!

Marie-Aude